L’une des caractéristiques de l’enseignement du Centre homéopathique du Québec est de faire le lien entre les symptômes physiques et les états émotionnels.
Nous avons tous vécu cette étonnante expérience : chercher interminablement un objet qui semble perdu et finalement le trouver là, sous notre nez!
Nous avons tous aussi été confronté à cette surprenante épreuve : chercher longuement une solution à un problème apparaissant insoluble pour finalement se rendre compte que la réponse est simple, évidente et depuis toujours là, oui, encore une fois, juste sous notre nez!
Un peu comme si rien n’était caché… mais qu’il s’agissait de comprendre qu’il faut simplement savoir regarder de la bonne façon pour trouver réponses et solutions!
La réalité n’est qu’un miroir.
Ou est la Paix? Ou est la Paix dans le monde et ou est la Paix à l’intérieur de soi?
Quelques grands sages ont bien voulu nous guider dans cette recherche.
Pour connaître les mondes invisibles (en haut), Pythagore nous disait de connaître le monde de la matière (en bas)… car les deux étaient structuré de la même façon. (Alors si la Paix est en haut… je peux la rencontrer en bas, c’est-à-dire à l’intérieur de moi!)
Ce que Socrate confirmait en rappelant les paroles inscrites sur le front du temple de Delphes. « Connais-toi toi-même… et tu connaîtras l’univers » (Si la Paix est quelque part dans l’univers, je peux l’appréhender en plongeant en moi!)
L’homéopathie moderne, celle des Grandgeorge, Sankaran, Vithoulkas, Murphy… incline dans la même direction en proposant plus ou moins l’idée que notre perception de monde (extérieur) n’est que le reflet, le miroir… de l’état de notre propre univers intérieur.
Quelque soit la réalité que je perçois, celle-ci est conditionné par le type de croyances qui la filtre. Plus clairement…
Ce que je perçois (et ressens) de la réalité en dit plus sur moi-même que sur la réalité elle-même! (En physique quantique on affirme : l’observateur et la chose observé sont identique!
Ce qui implique que ma façon de percevoir la réalité m’informe avant tout sur ce que je suis!)
Oui… oui…mais elle est ou la paix? Et comment l’homéopathie peut-elle nous aider à la trouver?
L’homéopathie peut-elle nous conduite à la Paix?
L’homéopathie a connu une grande révolution dans les années 1980 lorsque Georges Vithoulkas a publié « L’essence des remèdes homéopathiques ». Pour la première fois, on associait les remèdes homéopathiques non plus uniquement à des symptômes physiques ou psychiques, mais on proposait que les substances dont étaient faites les remèdes portaient en elle… un état d’esprit.
Par exemple, Vithoulkas associait le remède Causticum à un désir intense de justice sociale et à une intolérance à toute forme d’autorité. (Leader syndicale?).
Par exemple, on apprenait aussi que Staphysagria était associé aux refoulements, particulièrement aux conséquences des refoulements des émotions amoureuses. (Aimé passionnément et ne rien recevoir en retour)
Par exemple, Vithoulkas affirmait aussi que l’essence du remède Ignatia était liée à une forte sensibilité au quelle semblait s’opposer la réalité. Le sujet Ignatia est confronté à un monde ou son désir de s’affirmer et de se libérer ne sont pas correctement pris en compte. (Une épouse? Le féminisme?)
À la suite de Vithoulkas, de nombreux homéopathes connus (Grandgeorge, Sankaran, Murphy, etc.) ont également partager leurs recherches ou l’on pouvait comprendre que chaque remède homéopathique avait la capacité de s’adresser à l’état d’esprit fondamentale du patient.
Il n’était plus juste question de soigner les pathologies ou les maladies… mais, en utilisant la « loi de similitude » de prescrire un remède qui s’adresse aux problématiques profondes de l’esprit du patient.
Platon affirmait que… « les maux du corps sont les mots de l’âme, ainsi on ne doit pas chercher à guérir le corps dans chercher à guérir l’âme ».
Et voilà que la nouvelle homéopathie, en ayant les possibilités de s’adresser à l’âme des patients, permettait d’accéder à de véritables guérisons en profondeur.
Et voici ou est la Paix.
Laissons tomber les théories. Fions-nous simplement à nos expériences.
Chacun de nous a vécu des moments sublimes de paix. Assis sur une falaise devant l’océan? En contemplant le visage lumineux d’un jeune bébé? En marchant dans la forêt ou sous un ciel étoilé? Parfois aussi dans le silence et l’immobilité d’un exercice de yoga ou de méditation!
Le problème de la paix n’est peut-être pas lié à son manque d’omni présence mais peut-être plutôt à notre quasi-état d’omni absence!
Notre mental troublé, le flot ininterrompu de nos pensées, la somme de nos préoccupations, nos doutes, nos frustrations, nos contrariétés, etc., tout cela agit comme un filtre qui conditionne notre perception de la réalité. Et bien sûr, à travers ce type de regard agité et nerveux… il est difficile de voir… la paix.
Par exemple. La connaissance de l’âme du remède Lycopodium nous conduit à saisir que son état de bien être est conditionnel à un seul élément : le sentiment d’avoir le contrôle. Ce contrôle est le résultat d’un sentiment. Lycopodium a besoin de celui de croire qu’il comprend et peut maîtriser son environnement… qu’il a de l’emprise sur les circonstances qui se présentent à lui… qu’il peut dominer les gens qui il côtoie.
La problématique du remède Lycopodium est lié à un état d’esprit qui ne peut s’abandonner et lâcher prise face à l’inconnu.
Ce que la prescription du remède Lycopodium peut générer c’est un accroissement de la confiance en soi qui inclinera le sujet à s’ouvrir, sans crainte, à de nouvelles dimensions de la réalité.
Le rôle de l’homéopathie? Il se résumera à faire tomber les résistances qui font obstacle à une vision calme et sereine de ce qui est possiblement la nature même de la réalité : la paix… la paix toujours là, juste au bout de notre nez!
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